Une Impactrice, c’est une actrice du changement. Mais ça veut dire quoi concrètement ?
C’est une femme active, qui s’engage dans la transition écologique et sociale. Elle est consciente de l’urgence à agir pour le défi climat, avec ses moyens. Elle peut être éco-anxieuse, imparfaite, mais toujours impactante.
Elle a envie de vivre et de travailler en accord avec ses valeurs. Elle est entrepreneuse, intrapreneuse, ou porteuse de projet à impact. Elle veut trouver et prendre sa juste place dans la transition écologique.
Elle a le potentiel et la créativité pour agir, et on l’aide à les développer !
On pose les bases. NOS bases.
Les bases de notre positionnement d’abord, notre cible, nos engagements, nos valeurs.
Les bases de notre vocabulaire ensuite. Les mots sont puissants et souvent mal interprétés, alors on va se les réapproprier dans ce calendrier de l’Avent !
Les bases scientifiques et historiques, aussi. Tous nos propos sont appuyés par des faits, des chiffres, que du concret, pas de bullshit.
Les bases pour notre communauté, enfin. En partant sur des bases communes, on peut ouvrir le débat, échanger plus sereinement, innover et s’engager sur le même chemin pour relever le Défi Climat, ENSEMBLE.
Les Impactrices, c’est avant tout un collectif.
Un groupement de femmes, co-fondatrices, bénévoles, supers Impactrices, adhérentes qui portent les mêmes valeurs et veulent faire bouger les lignes avec leurs moyens, leur engagement et leur créativité !
Elles ne veulent plus se sentir seules face à leur éco-anxiété, et la transforment en action grâce au pouvoir du collectif.
Car oui, le pouvoir du collectif, c’est puissant, et c’est LA clé pour relever le Défi Climat.
C’est en avançant ENSEMBLE qu’on pourra faire bouger les choses !!
Qu’est-ce que c’est le défi climat ?
C’est l’action collective qui nous permettra d’inverser la courbe du réchauffement climatique (ou à défaut, de la contenir au mieux pour sauver l’humanité).
Quand on parle de défi climatique, on parle d’une deadline. Un mot qui n’aura jamais aussi bien porté son nom!
D’après les scientifiques, on a jusqu’à 2030 pour plafonner les gaz à effets de serre, et stopper les désastres humains et environnementaux.
Le dernier rapport du GIEC nous indique même que les 3 prochaines années sont cruciales.
Du coup, nous n’avons pas d’autres choix qu’une mobilisation massive des citoyen·nes pour une réelle transformation écologique et sociale à la hauteur du défi.
Alors rejoins le mouvement !
Savais-tu que l’on peut être écolo et féministe, sans pour autant être éco-féministe ? Si l’écoféminisme relie deux concepts à l’origine différents, il a un but commun.
On retrouve d’abord le terme « éco », qui vient du mot écologie (au sens de l’habitat, de la terre, du vivre-ensemble) et de féminisme, qui prône l’égalité de genres.
Au-delà de la contraction de ces 2 termes, l’écoféminisme souligne le fait que la destruction de l’environnement et l’oppression des femmes reposent sur un même système de violence et de domination : celui du capitalisme patriarcal, celui de l’oppression du Vivant.
En France, c’est Françoise d’Eaubonne qui théorise le terme « écoféminisme » dès 1974. En réalité, des mouvements éco-féministes existaient déjà, et ce partout dans le monde. En voici quelques-uns :
Ces femmes extraordinaires ont toutes en commun de subir les mêmes schémas d’oppression, d’exploitation et de domination des hommes sur les femmes (le patriarcat) et sur le vivant, la nature (le capitalisme) mais également en tant que femmes racisées du Sud Global (le colonialisme).
L’écoféminisme est donc un outil de compréhension des enjeux écologiques à la racine (patriarcat, capitalisme, colonialisme). Il permet d’y apporter une réponse basée sur le partage et l’équité, pour mieux vivre ensemble sur une planète vivante.
Tu veux en apprendre plus ? Découvre notre Fresque de l’Écoféminisme, co-créée avec GCC-CliMates, un atelier ludique et un moment d’échange inédit pour faire le lien entre genre et climat !
Savais-tu que les femmes ont entre 5 et 14 fois plus de risques de mourir des suites d’un désastre climatique ? Au-delà des discriminations, des difficultés et enjeux liés à notre condition de femmes, nous sommes pourtant :
Mais elles restent sous-représentées, voire absentes, des instances politiques, économiques, scientifiques ou médiatiques.
Alors, chez Les Impactrices, on accompagne les actrices du changement, les femmes et minorités qui veulent agir pour le climat, à prendre leur juste place à la table des décisions.
Pour un action climat inclusive, créative, et innovante !
C’est quoi le GIEC ? C’est le Groupement International des Experts du Climat. Ce sont des scientifiques et spécialistes qui analysent la situation climatique, et élaborent des scénarios pour notre futur. Voici quelques points pour résumer l’urgence climatique :
Une chose est sûre, on ne peut plus se permettre de mettre des œillères !
« Il faut sauver la planète ». Intéressante, cette expression.
En réalité, ce n’est pas la planète qu’il faut sauver, puisqu’elle sera là bien après nous. Et entre nous, elle s’en sortirait quand même mieux sans les humains !
Quand on parle de sauver la planète, ce que l’on veut réellement dire, c’est « sauvons l’humanité », sauvons-nous.
Alors mettons de côté notre ego surdimensionné. Et plutôt que de dire « sauvons la planète », apprenons à vivre en harmonie avec elle et tout le Vivant !
Les bases sont posées avec Souba dans le podcast À l’Intersection, créé et animé par Anas Daif.
Dans ce treizième épisode, intitulé Justice climatique, écoféminismes et et luttes du Sud global, Souba Manoharane-Brunel, cofondatrice des Impactrices, revient sur de nombreuses questions écologiques : le racisme environnemental, la justice climatique, l’écoféminisme décolonial, la ré-appropriation de l’écologie par les personnes racisées, ou encore les luttes pour l’environnement dans le Sud global dont nous devrions toutes et tous nous inspirer pour la suite.
Pour écouter le podcast, c’est par ici : À l’Intersection, épisode 13
L’écologie n’est pas qu’une question de mix énergétique mais bien de Justice !
On ne peut plus aborder le sujet du climat sans prendre en compte le facteur humain et sociétal. C’est là qu’on parle de justice sociale et climatique.
Comprendre la racine du problème pour agir à la hauteur du défi : c’est l’objectif de notre contenu.
Alors rdv sur nos RS, nos événements, et notre newsletter pour en savoir plus !
De la diversité naît l’innovation.
Pourtant, quand on regarde les médias, les instances politiques, économiques ou scientifiques, ce sont toujours les mêmes profils qui prennent la parole… et les décisions.
Tu penses vraiment qu’on peut changer le monde en n’incluant qu’une petite partie de la population ? Nous, non.
Chez Les Impactrices, on est convaincues que la diversité est essentielle pour faire bouger les lignes.
C’est pour cela que l’on met en lumière les femmes et les minorités de tous horizons, de toutes origines sociales et géographiques.
Comme le kaléïdoscope, l’association Les Impactrices reflète vos solutions, votre imagination et votre créativité à l’infini pour prendre votre juste place dans la transition écologique, et ainsi oeuvrer pour une action climat INCLUSIVE.
On encourage toujours le passage à l’action chez Les Impactrices. Et quand on ne sait pas par où commencer, qu’est-ce qu’on doit faire ? Y aller par étape, et actionner les leviers un à un :
Notre constat, c’est qu’on voit toujours les mêmes profils dans les médias : des personnalités très souvent masculines, blanches et privilégiées, qui n’offrent là encore assez souvent qu’une seule narration.
Notre solution : proposer le premier média éco-féministe qui lie les enjeux : femmes, climat et justice sociale.
Un média qui met enfin en lumière les profils invisibilisés dans les médias traditionnels, et qui promeut la diversité et la justice comme vecteurs de solutions.
Un média accessible à tous·tes, dans lequel une plus grande partie d’entre nous peut se reconnaître, et qui œuvre pour une action climat inclusive.
Un média qui démocratise les enjeux climatiques, et qui donne les clés de compréhension et d’action pour relever le Défi Climat ensemble.
Un média qui révèle le potentiel créatif et intellectuel de ces femmes de tous horizons.
Aujourd’hui, notre média prend la forme d’un compte Insta et LinkedIn, d’un blog, et demain : on développera le podcast !
Tu te souviens de la lettre C pour Collectif ? Si on en est là aujourd’hui, c’est grâce à la puissance du collectif. De la création de l’association il y a 5 ans à notre accélération en 2023, les projets se sont enchaînés.
Derrière tout ça, 4 co-fondatrices à l’origine, une centaine de bénévoles qui nous ont apporté leur temps, leurs compétences, leur réseau, une communauté de près de 15000 personnes qui nous soutiennent sur les réseaux.
Aujourd’hui, c’est une team opérationnelle de 6 personnes et près de 40 bénévoles, et des intervenant·es ponctuel·les qui portent la transformation de notre projet, étape après étape.
Si tu veux en savoir plus sur notre équipe et notre histoire, c’est par ici !
Pour accompagner les actrices du changement, on a réfléchi à plein de moyens d’accompagnement. Et comme tout le monde n’a pas les moyens, justement, on a décidé de mettre à disposition des outils, à travers une boîte à outils. Si tu es là, d’ailleurs (sur l’un de ces outils), tu en as probablement déjà connaissance. Et si tu es ici parce qu’une bonne âme t’a envoyé le lien, bienvenue !
Aujourd’hui, tu pourras y trouver des choses très cool et concrètes comme cet abécédaire, des guides pour créer vos propres ateliers, une bibliothèque de ressources, ou encore un annuaire des Impactrices. On l’étoffera au fil du temps.
La bonne nouvelle, c’est que c’est 100 % gratuit, et ça le restera !
Le terme « Patriarcat » existe depuis l’Antiquité. Il se réfère à un système où l’homme a le pouvoir sur tout ce qui l’entoure : femmes, enfants, animaux, finances…
Au fil des années, cette forme de domination s’est étendue à la sphère publique, où les hommes détiennent les rôles de leadership et de décision, tandis que les femmes sont traditionnellement associées à des rôles secondaires ou subordonnés, comme le soin de la famille.
La bonne nouvelle, c’est que c’est un système culturel, et non biologique. Les rôles de genre (car cela va au-delà de la simple binarité femmes-hommes) sont issus de construction sociale. Il n’y a rien de génétique qui nous prédispose à accepter ces rôles. Les normes patriarcales se transmettent principalement par l’éducation, les coutumes, et les institutions, mais elles peuvent (et doivent) évoluer.
À nous toutes ET tous d’agir en faveur d’un système plus équitable, qui offre les mêmes droits et les mêmes perspectives à l’ensemble de la population.
Découvre Les Impactrices en quelques chiffres :
Le racisme environnemental, c’est quoi ? Ça désigne les inégalités et les discriminations subies par une partie de la population, non-blanche et souvent précarisée, face au dérèglement climatique. On a par exemple une surexposition aux risques environnementaux, un accès plus limité à des infrastructures environnementales de qualité (eau potable, espaces verts ou encore gestion des déchets), et bien sûr une sous-représentation dans les politiques environnementales.
Par exemple, savais-tu que :
Pour en savoir plus, voici quelques ressources rien que pour toi :
À l’origine, le mot « sororité » désignait une communauté religieuse composée de femmes.
Indépendantes, les nonnes ? Que nenni ! Elles devaient, déjà à l’époque, être placées sous l’autorité d’un homme. Mais déjà, dans ce terme à la racine latine (de « soror », qui signifie « sœur » ou « cousine »), la transmission des savoirs et l’entraide font partie de leur ADN : l’ancêtre de l’empowerment, en quelques sortes.
Robin Morgan, éditrice de « Sisterhood is Powerful » en 1970, aide à démocratiser le terme, avec de nombreuses autrices apparaissant dans l’ouvrage, dont Eleanor Holmes Norton et Frances M. Beal. Le mot « sororité » intègre alors les mouvements féministes de l’époque, comme pendant à la « fraternité ».
Au début des années 2000, c’est le terme « Adelphité » qui émerge. Il est défini par Florence Montreynaud comme les relations solidaires entre êtres humains, quel que soit leur genre.
Ainsi l’ambition des Impactrices est d’oeuvrer à une action climat plus inclusive grâce à la sororité et l’adelphité.
Le Tipping Point, c’est le point de bascule sociologique à partir duquel un évènement jugé singulier entre dans le langage commun.
Dans le cadre du défi climat, le GIEC a identifié 5 leviers qui doivent être actionnés en même temps pour réduire les émissions de GES (dont les individus, les institutions et la culture).
Selon une étude d’Erica Chenoweth, il faudrait ainsi que 3,5 % de la population participe activement aux manifestations pour assurer un changement politique sérieux.
À partir de 10 %, selon Malcolm Gladwell, nous aurions assez de pouvoir pour actionner les leviers institutionnels (politiques) et économiques (entreprises), et ainsi déclencher des actions suffisamment importantes et percutantes.
C’est un des objectifs des Impactrices : contribuer à atteindre ces 10%, par l’empouvoirement des femmes et la promotion de la diversité en général dans le mouvement climat et les organisations à impact.
Urgence à agir maintenant ! Le GIEC nous alarme depuis près de 40 ans sur la situation, pourtant les instances politiques et médiatiques adoptent la politique de l’autruche.
Commençons dès aujourd’hui ensemble, pour ne pas nous excuser demain ! Il est nécessaire (et possible) de construire une société viable et juste, dans ce contexte difficile. Il s’agit d’abird de comprendre les enjeux (et on vous y aide notamment ici), d’accepter sa responsabilité, et d’enclencher progressivement des actions.
D’abord en sortant du déni : à nous, citoyen·nes, de nous bouger et de nous organiser pour faire atteindre le point de bascule, le fameux Tipping Point décrit juste avant. À nous de faire pression sur les institutions politique et les organisations.
Ensuite, informons-nous autrement, grâce à :
« Aux personnes qui ont encore peur des mots écologie, féminisme, racisme, sexisme, classisme, je leur réponds :
”À l’instar de Voldemort dans Harry Potter, comment combattre le mal si on ne peut même pas le nommer ?” »
Souba Manoharane-Brunel, Cofondatrice des Impactrices
Alors, est-ce qu’on doit attendre l’avant-dernier épisode de notre vie avant de s’attaquer au problème ? Est-ce qu’on se met des œillères, comme le Ministre de la Magie ? Est-ce qu’on continue d’ignorer les personnes qui sont en première ligne, et celle qui nous alertent ?
N’attendons plus : transformons-nos mots en armes puissantes pour le Climat !
Il nous semblait important, dans cet abécédaire, de revenir sur l’histoire des Impactrices. Peu de gens le savent, mais avant de devenir Les Impactrices, l’association a eu une première vie, sous le nom de We Team : « We » pour « Nous », mais aussi pour « Women Empowerment ». C’était fin 2017.
Pour découvrir notre histoire, de ce groupe de femmes professionnelles de la RSE à une communauté écoféministe et antiraciste engagée, en passant par la création de la Fresque de l’Écoféminisme, rends-toi vite sur la page À Propos de notre site !
XY Média, c’est le premier média transféministe audiovisuel en France, fondé et porté par des femmes trans :
Chez Les Impactrices, on soutient ces projets d’utilité publique. Le média XY valorise les récits trans, à travers un autre regard, et permettent à toute une communauté, autrement invisibilisée, de s’identifier et de s’informer.
C’est percutant, pertinent et impertinent.
On aime la ligne éditoriale, qui traite de la transidentité sous tous les angles, qui met en valeur les récits trans du quotidien ou dans la culture.
On le dit depuis le début de cet abécédaire, les femmes et les minorités (de genre, de race, de classe…) sont les premières impactées par le dérèglement climatique.
Alors vas-y, que tu sois trans ou cis, ça vaut le détour !
Et pour t’informer sur la transidentité, direction les réseaux sociaux, où il y a pleeeein de ressources et de personnes à suivre, dont :
La Gen Z est là, et on n’est pas prêt·es : une sensibilité accrue à l’environnement, aux questions de justice sociale et de diversité, une manière de consommer plus consciente, la santé mentale avant tout (y compris avant les bullshit jobs)…
Peut-être parce que la Gen Z est déjà consciente que les générations précédentes leur laissent un avenir incertain, autant sur le plan économique qu’environnemental, elle s’engage de plus en plus tôt et utilise les réseaux pour s’informer et informer sur tous les sujets.
C’est elle qui va prendre le relais dans le défi Climat, c’est elle qui façonne les nouvelles normes culturelles et sociales. Alors prenons soin les un·es des autres, à travers toutes les générations, parce que c’est ensemble qu’on y arrivera !